Boban Bjelic, né en 1965, a étudié à l'école secondaire de musique « Stankovic » de Belgrade auprès de Madame Vojka Vukovic Terzic, puis a obtenu à l'Académie russe de musique « Gnessin » un diplôme et une maîtrise d'accordéon dans la classe de Friedrich Lipps (1992), ainsi qu'un diplôme de direction d'orchestre symphonique et d'opéra dans la classe de Pavel Lando (1995).
Il a été boursier de la Fondation pour les jeunes artistes « Ivo Pogorelic » et a été lauréat du concours international d'accordéon
« Grand prix de l'accordéon » (France, 1987).
Il a dirigé de nombreux orchestres, dont « Les violons royaux de Saint-Georges », l'Orchestre de chambre du Monténégro, l'Orchestre symphonique de Russie « Borodine », l'Orchestre du nouvel opéra de Moscou et l'Orchestre symphonique national du Pérou.
Il a joué comme accordéoniste soliste principalement dans plusieurs villes de l'ex-Yougoslavie, dans la Fédération de Russie, en Lituanie, en Ukraine, en Italie, aux Pays-Bas et en Amérique latine.
En tant que membre de diverses formations de musique de chambre (« Tango Nova », « Trio Anima », « BGV Trio », groupe
« Palinix » (Pays-Bas), il s'est produit dans de nombreux festivals internationaux, tels « Belef », « Ring-ring » (Belgrade), « Nomus », « Interzone » (Novi Sad), « Sarajevska zima » (Bosnie-Herzégovine), « Оhridsko leto » (Ex-République yougoslave de Macédoine), « Lent » (Slovénie), « Budvansko leto » (Monténégro), « Prolece u Moskvi » (Fédération de Russie), « Route - 05 » (Pays-Bas), « Mediterraneo Adriatico » (Italie).
Il est professeur d'accordéon à l'école secondaire de musique « Stankovic », chargé de cours à l'Académie des beaux-arts de Belgrade et professeur invité à l'Académie de musique de Cettigné.

DUO KANBAL

Verlan de Balkan, Kanbal Duo est bien le synonyme de notre époque :
rencontre de deux musiciens belgradois à Moscou lors des études dans institutions musicales russes les plus élitistes, poursuite de carrière à 2000 kilomètres de distance , l’un à Belgrade, l’autre à Bruxelles, desir de continuer de jouer ensemble pour cultiver un répertoire inédit, fait autant de Mozart que de la musique populaire et, pourfinir,se nommer Kanbal, le verlan de Balkan.Ces deux virtuoses de haut niveau nous révèlent certaines œuvres connues sous une couleur différente, et leur redonnent ainsi une vision nouvelle, telles certaines images emblématiques du pop art.

Ana Marjanovic commence sa formation de violoniste à Belgrade et poursuit ses études musicales en France au Conservatoire de Versailles, où elle obtient plusieurs prix.
Elle est diplômée de l'Institut Gnessine de Moscou et du Conservatoire Royal de Bruxelles. Sa formation auprès de maîtres éminents tels que Olga Vilkomirskaïa et Igor Oïstrakh lui a permis d'englober l'héritage des écoles franco-belge et russe. Elle a remporté le premier prix du Concours International de Paris (Fondation Lucy Tassard).

Sa sensibilité artistique l'amène à explorer conjointement la puissance humaniste de la musique symph0nique et l'expressivité intimiste de la musique de chambre.

Ce ressenti lui permet de jouer en tant que premier violon dans les grandes symphonies classiques et romantiques au sein de divers orchestres placés sous la baguette de chefs tels que Philippe Hereweghe, Rudolf Barshaï, Michael Schonwandt, Walter Weller et Silvio Varviso.
Elle est sollicitée pour jouer en tournée avec l'Orchestre de chambre de Wallonie sous la direction artistique d'Augustin Dumay.

La curiosité musicale d'Ana Marjanovic l’a naturellement conduite à jouer dans des trios avec piano et des partenaires réguliers tels que François-René Duchâble, Ludmila Berlinskaïa et Luc Devos.
Le violoncelliste Olsi Leka et les membres du Quatuor Danel, le clarinettiste Jean Michel Charlier, L’hautboïste Karel Schoofs et Bob Permentier au basson, ont été également ses partenaires.

Ana laisse aussi libre cours à son originalité à travers un répertoire moins joué avec des formations telles que duos violon et alto, violon et violoncelle et trios à cordes.

Avec un tempérament à la fois fougueux et contemplatif, elle s'exprime avec un égal bonheur à travers la luminosité du violon et la douceur poignante de l'alto, dans un répertoire allant du baroque au XXe siècle.